LES FORMATIONS IF MEGA

La bientraitance

Trois grands textes récents porteurs d’un projet de bientraitance envers l’usager – la loi de 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et la loi de 2007 cadrent les modalités d'interventions des professionnels du médico-social.

OBJECTIFS

• Discerner les situations de bientraitance, de négligence, de violence, de maltraitance…
• Connaître les aspects réglementaires relatifs à la maltraitance.
• Identifier les situations et les facteurs ayant une influence sur la bientraitance.
• Être capable d’identifier les situations de maltraitance et les facteurs favorisants.
• Évaluer les risques conformément aux recommandations de bonnes pratiques.
• Engager une réflexion sur la pratique au quotidien, redynamiser et renforcer l’estime de soi des intervenants.

 

PUBLIC

Professionnels du médico-social et du sanitaire, intervenants à domicile.

 

PROGRAMME

Jour 1

INTRODUCTION A LA NOTION DE BIENTRAITANCE.

• Définitions de la bientraitance, de la négligence passive et active, de la maltraitance…
• Aspect éthique et aspect juridique : la notion de signalement.
• La maltraitance dans notre société (éléments statistiques).
• Identification des facteurs de risques exposants à des rapports maltraitants (facteurs individuels, facteurs institutionnels).

Jour 2

MISE EN APPLICATION DU CONCEPT DE BIENTRAITANCE.

A. LES CLÉS DE LA BIENTRAITANCE.

• Écoute et disponibilité, soin relationnel.
• Respect de la personne (respect de ses valeurs, de ses croyances, de ses choix de vie, de ses liens sociaux et familiaux…).
• Maintien et développement de l'autonomie.
• Recherche d'un environnement adapté.
• Le professionnalisme.
• Les 4 étapes de la communication non violente.
• Les accords Toltèques.

 

B. L’ORGANISME DE RÉFÉRENCE : L’ANESM.

• Ce que préconise l’ANESM dans ses guides de bonne pratique.
• Identifier les besoins spécifiques du bénéficiaire à un moment donné et dans la perspective de son développement.
• Individualisation de la prise en charge par la prise en compte des besoins de l’usager.
• Tenir compte du système de référence de l’usager dans sa pratique/confrontation à son propre système de référence.

 

ÉVALUATION DE LA DOULEUR DU BÉNÉFICIAIRE.

• Soulager c’est « bientraiter ».
• Des échelles d’évaluation de la douleur : ALGOPLUS, DOLOPLUS, ECPA, EVS.

 

ÉVALUER LES RISQUES CONFORMÉMENT AUX RECOMMANDATIONS DE BONNES PRATIQUES.

• Prévenir l’épuisement professionnel.
• Prévenir l’épuisement de l’aidant.

 

PROPOSER DES ACTIONS D’AMÉLIORATION.

 

Méthode pédagogique

La session de formation est intégralement en présentiel.

• Une approche pédagogique concrète et pragmatique s'appuyant sur des méthodes de pédagogie active : alternance d'exposés théoriques courts, d'études de cas, d'analyse de pratiques, de jeux de rôles, de mises en situation, de débats.
• Une documentation pédagogique remise à chaque participant.
• Une grande place sera donnée à l’expression des participants, un juste équilibre entre les apports théoriques nécessaires et les échanges avec le groupe seront recherchés.

 

Moyens permettant d’apprécier les résultats de l’action.

L’appréciation des résultats se fera avec des QCM à l’entrée et à la sortie pour chaque thématique de la session de formation.

Un auto-positionnement des compétences est effectuée en amont de la formation, permettant d’avoir un « état des lieux » des compétences des stagiaires.

Des évaluations en cours de sessions sont réalisées pour vérifier l’atteinte des objectifs sous formes de QCM, feed-back, brainstorming, tour de table…

Un recueil des appréciations des stagiaires est effectué sous forme de questionnaire à la fin de la session.

 

Les moyens permettant de suivre l’exécution de l’action et d’en apprécier les résultats.

Émargements, certificats de réalisation, questionnaires d’évaluation stagiaire, synthèses d’évaluation formateur.